Zambie ou l’art de cohabiter avec les animaux sauvages

Nous avons vraiment eu du mal à quitter le Lac Kariba et sa quiétude. D’abord Tom, le manager, est vraiment très facilitant, puis le peu de monde présent, la rencontre d’autres voyageurs, comme Elodie et Maxime, toutes ces petites choses y ont contribué. Mais nous sommes désormais des nomades. La route nous appelle, comme les oisillons appelant leur mère tourterelle….Le plaisir de retrouver un autre lieu nous enchante. Moins celui de retrouver une grande ville comme Lusaka, capitale de la Zambie. On imagine une ville trépidante, bruyante et embouteillée.

Nous quittons Kariba Lake un dimanche. « C’est mieux ! », nous a assuré Tom, voulant nous voir rester un jour de plus. « Moins de trucks (camions), la route est plus fluide ». Il n’avait pas tord. Mais nous croisons tout de même des camions chargés comme des mules.

Lusaka. Des travaux dans tous les sens. Un trafic perturbé. Nous apercevons les premières mosquées dans ce pays à forte dominante chrétienne. Nous nous arrêtons sur un parking pour faire nos courses. Puis nous recherchons une idée pour passer la nuit, dans un lieu sûr, à peu ou pas de frais. L’alliance française ? Des travaux dans la rue même nous empêchent l’accès en voiture.

Nous décidons de voir plus loin et là nous apercevons sur notre droite un Chinese Community Center. Boutiques et restaurants chinois. Une ville dans la ville. Nous passons le poste de sécurité et je m’empresse de consulter les agents et policiers du centre. Le jeune policier présent appelle son chef. Le chef arrive avec sa Kalachnikov sous le bras (tous les policiers en ont une ici). Je l’emmène vers Fendi qui lui fera les yeux doux. Il nous donne le feu vert pour passer la nuit, et nous indique même où stationner. Devant un immense hangar et à côté d’une chambre froide. Dans le hangar des restaurants et marchés, cabines de karaoké et jeux.

Nous en profitons pour y dîner, à peu de frais. Nouilles sautées avec poulet pour Stéphane et soupe avec ravioles aux légumes pour moi. Succulents. Stéphane a sympathisé avec le cuisinier une demie heure auparavant. Comme ce dernier, d’autres chinois sont venus visiter notre Fendi. Stéphane assure les visites. Séances photos.

Le centre ferme vers 20h, mais il reste du monde. Nous nous coucherons vers 21h, peu sûrs de pouvoir dormir. La musique en stéréo mais pas synchro. D’un côté du centre une boite de nuit a décider de mettre la musique à fond et de l’autre côté se sont des bars du coin qui diffusent leur musique locale. Sans oublier la soufflerie de la chambre froide à quelques mètres de nous. L’orchestre est au complet.

La nuit ne sera pas reposante.

Au petit matin, vers 6h, les gens commencent à circuler et traversent le centre. Nous nous levons pour préparer notre café, remballer et reprendre la route. Mais les choses changent rapidement. C’était sans compter la venue d’autres chinois prêts à reprendre le travail mais trop curieux de notre maison mobile. Puis Alice, jeune chinoise pétillante, curieuse, spontanée, venue avec Zhao, son mari, pour faire du Taï Chi Chuan avec leur professeur, Yao, le Directeur du Centre (mais ceci on l’apprendra plus tard). 

Séances photos devant Fendi. Puis cours de Taï Chi Chuan. J’essaie de les suivre. Stéphane pendant ce temps continue les visites. Puis le cours sont finis. Je discute avec Alice et Yao. Puis ce dernier me demande : « Avez vous déjeuner ? », je réponds : « Heu, oui, on a pris notre café ». « Venez prendre un petit déjeuner chinois avec nous, venez !!! », nous ordonne t-il. Stéphane, qui n’est pas du style à refuser une invitation est ravi ! Moi, je trouve cela amusant.

Le déjeuner est un bouillon de légumes au Tofu et coriandre frais, accompagnée de rouleaux de pâtes feuilletées. Il est 8h15. Je déguste….Heum c’est bon ! Nous discutons de la vie ici en Afrique, du fait de travailler avec les zambiens. C’est comment ? Yao, le directeur reconnaît que c’est pas toujours facile car les chinois travaillent durs, très durs. Les zambiens n’ayant pas le même rythme.
Côté zambiens, nous avons une autre version : les chinois nous paient une misère, parfois en retard. Et pas seulement. Difficile de communiquer avec eux car ils parlent rarement l’anglais.

Deux poids, deux mesures. A ma question : « Est ce que vous aimez vivre ici ? », le visage de Yao, le directeur fait grimace. Pas vraiment l’air enchanté.

Puis c’est au tour d’Alice. Elle est ravie de parler. Elle me parle de son travail, des déplacements difficiles à Lusaka, à cause des travaux, des transports et de la chaleur. Elle nous envie de voyager et d’aller où bon nous semble.

ECOUTEZ Alice parler de son métier d’enseignante en chinois, à l’Université

Alice, enseignante de chinois à Lusaka 1
Alice, enseignante de chinois à Lusaka 2

Puis nous faisons un tour dans les boutiques chinoises du centre. Ceinture, sacs chaussures en peau de crocodile, alimentation, high tech,…

ECOUTEZ la visite du Centre Commercial Chinois à Lusaka.

Visite guidée du centre commercial chinois

Nous reprenons la route vers Petauke. Vélos chargés, boutiques colorées, vente de charbon de bois et pierres cassées. Femmes avec bébé dans le dos. « Il y en a quand même un paquet, des femmes avec bébé ! », me dit Stéphane. Le pays compte un indice de fécondité de 4,7 % et 46 % de la population ont moins de 14 ans.

Nous passons la ville animée de Chongwe.

Arrivée à Petauke. Il est 16h. Nous tentons de trouver une église pour y stationner pour la nuit. Sur notre gauche, une église toute neuve avec un muret pour la protéger. En fait il s’agit d’une mosquée. Nous loupons l’entrée et nous arrêtons un peu plus loin. En fait, également à proximité d’une église chrétienne, cette fois-ci. La Christ Church.
Je demande la permission de stationner à côté de l’église au couple qui apparaît 2 minutes à peine, après notre stationnement. Lebetina et Chrispin nous lancent :
« Soyez les bienvenus ici ! ». Nous partageons quelques moments de cette fin d’après midi et soirée avec toute la famille Daka. 5 enfants sont présents sur les 6. Musonda, Chrispin, Melisa, Jennifer, Docus et Faith.
Musonda est marié et a un enfant qui est à peine plus jeune que sa sœur Faith.
Jennifer rêve de se marier avec un « blanc » et de vivre en France. Lorsque je lui demande pourquoi ? Elle me répond « les hommes blancs sont gentils et pas jaloux ».
Musondo pratique le Kung Fu est rêve de l’enseigner. Une maladie oblige son père à s’arrêter de travailler. Il cassait des cailloux. Le week end il prêche à l’église. Mais désormais Musondo, l’aîné de la lignée, doit assurer les revenus de la famille. Cela semble l’inquiéter. Plus de 10 bouches à nourrir.
Le lendemain nous sommes réveillés par le chant du Muezzin. Ca faisait longtemps.

Chant du Muezzin de la Mosquée d’à côté

Nous en profitons pour visiter l’église. Un grand bassin près de l’autel sert aux baptêmes. L’enfant est entièrement plongé dans le bain.
Nous quittons la famille Daka en leur laissant quelques modestes présents. Ils sont ravis.

Sur la piste vers le South Luangwa

Nous reprenons la route pour nous rapprocher sur South Luangwa Park National Park. La route n’est que piste étroite de terre rouge. C’est très beau ! On adore !

En chemin, nous traversons des villages avec huttes, greniers en paille. Toujours beaucoup de monde à pieds, en vélo, avec des charges lourdes. Nous nous arrêtons pour leur proposer de les emmener. Une fois un vieil homme, charge lourde de bois sur la tête, une autre fois un jeune homme avec un sac de riz de 50kg sur son porte bagage de vélo, une autre fois 3 hommes quittant un village…

Au bout de trois heures nous nous approchons du South Luangwa National Park et décidons de passer une nuit avant d’y entrer. Il est près de midi. Nous nous arrêtons près à la Chiwale Primary School, dans le district de Peatauke. L’école semble finie. Une centaine d’élèves dans notre champ de vision. Je demande au directeur s’il veut bien nous laissé camper à côté de l’école. Puis je lui propose un échange inter-culturel avec les élèves, sur l’école en Zambie et en France. Il est ravi. Il rassemble tous les élèves et me voilà dans une salle de classe avec plus de cent élèves devant moi. Ils me regardent avec leurs grands yeux noirs. Le directeur, Webster Phiri, se propose de faire la traduction. Tous les élèves, âgés de 7 à 23 ans ne parlent pas tous l’anglais, bien que cette langue soit enseignée à l’âge de onze ans.

Les élèves sont intimidés. Les questions tardent à venir. Je commence à poser la 1ère : « Combien êtes vous d’élèves par classe ? ». Entre 60 et 70 élèves par classe. « Quelle distance parcourez vous le matin pour venir à l’école ? ». Les réponses vont de 1 à 16 km, voire plus pour quelques uns. Ici pas de bus collectif. On se débrouille avec les moyens du bord. A pied ou en vélo. Ils me demandent si l’école est payante en France ?
Ici en Zambie, l’école est payante à partir de 8 ans, même dans le public. 7 heures de cours par jour. Nous sommes en période d’examen. Pas de cours l’après midi. Le taux de scolarité du primaire est en bonne voix. Le secondaire est plus compliqué, du fait d’être payant. Les discussions s’enchaînent et bientôt 45 minutes sont passées. « Les enfants, quels sont vos rêves ? « . Pilotes, médecins, enseignants, footballers,…. Ici on parle de métiers. La survie. Avant tout. Je constate aussi qu’il y a peu de filles. Sur 100 élèves peut être une vingtaine de filles seulement. Absentes physiquement et en parole. Dans ce contexte de pauvreté, les jeunes filles en sont les premières victimes. Souvent retenues à la maison pour le travail, les tâches ménagères, s’occuper de la fratrie si la mère est absente. Viennent se rajouter les mariages et grossesses précoces et les problèmes de santé liés. Les ravages de l’HIV engendrent des orphelins déscolarisés. .Le Webster m’explique le peu de moyens et outils pédagogiques. « Nous manquons de tout : cahiers, stylos, feutres, papiers, livres scolaires, outils pédagogiques, ballons, … » Sans compter l’état des salles de classe…peintures délabrées, trous au sol, vitres fracassées….D’autres écoles, dans le pays manquent de professeurs formés et compétents, de sanitaires, de locaux,….

Je les quitte en leur souhaitant de continuer les études, pont vers le futur. Surtout pour les filles. Qu’elles puissent être instruites, avoir un travail, être indépendantes.

Les enfants rient avec Stéphane à la sortie de l’école

Nous nous installons ensuite entre deux salles de classes, entre deux villages. Quelques élèves, curieux de notre présence, nous scrutent, restent à nos côtés, nous observent. Les femmes traversent la place et nous saluent. Nous allons chercher de l’eau pour nous rafraichir à la pompe à eau, une centaine de mètres plus loin. Nous passons devant le petit hameau de Gladys. Je m’arrête et discute avec elle. Elle m’explique l’organisation de ses huttes (en couchage, grenier, poulaillers, place de repos,…)
L’après midi nous le passerons à lire, discuter avec les quelques enfants présents. La nuit est bruyante. Des gens passent. Puis un groupe de jeunes vient squatter une salle de classe pour la nuit. Webster m’expliquera qu’il s’agissait d’une équipe de football venue rencontrer une autre équipe du village.

La salle de classe à côté de nous, la nuit

Puis le lendemain, un saut à la boutique du coin et un au revoir à Webster et sa famille. quelques présents sont laissés : ballon, feutres, post-it, calculette,…Nous gardons le contact pour trouver des solutions pour améliorer les conditions scolaires de ce petit village. Que faire ? Apporter des stylos, feutres, papiers, ballons, ordinateurs (il n’y a pas d’électricité ou pas assez),… ? « Ca n’est pas la solution » me dit Stéphane. Quelle est la solution alors ? Comment aider sans se substituer ou rendre l’autre dépendant ? Je cherche où mettre le curseur….

Chien sauvage la nuit en Wild Camp
Bruit du lion la nuit en Wild Camp

Nous quittons l’école pour le South Luangwa National Park. Nous dormons près de la rivière, en wild. Yeux des hyènes au loin. Bruits d’hippopotames et de lions. Nous passons l’après au Croc Valley Camp où nous retrouvons avec une grande joie Miriam & Fabian de Münich, rencontrés au Lake Kariba. Miriam est dans tous ses états. « Nous avons passé une journée horrible, hier », me dit-elle. Ils sont tombés dans une manifestation, suite aux élections présidentielles d’il y a quelques mois, au Malawi. Ils ont décidés de rebrousser chemin et de revenir en Zambie. Apparemment tous les mardis et jeudis, des manifestations musclées ont lieu dans les grandes villes du Malawi. Jets de pierre et hooligans masqués. Sauve qui peut !

Miriam & Fabien

Le South Luangwa National Park. Magnifique parc. Un de nos préférés.  » Ca me rappelle mon adolescence, lorsque j’étais à Rijou, dans la ferme de mes grands parents » se souvient Stéphane. Les pistes, le soleil levant, les arbres, …Le voyage invite aux souvenirs, ouvre nos sens, …Avons nous besoin de nous raccrocher à nos histoires du passé pour se rassurer ?

Nous croisons : zèbres, éléphants, kudu, impalas, hippopotames, girafes, singes, et surtout ….léopards ( une 1ère) et lions.

Nous décidons de passer deux nuits au Croc Valley Camp avec Miriam & Fabian. Les singes voleurs envahissent le camping, le matin, lors du déjeuner. Je me suis fait chiper des oeufs et mon beurre de cacahouètes. L’autre soir également un éléphant est entré dans le camping. Il était juste à quelques pas de notre campement, puis il s’est retourné, est passé devant moi, en tournant la tête. Il a passé son chemin. La Zambie, est un des pays où les animaux sauvages cohabitent le mieux avec leurs habitants. Du moins les animaux ne sont ni contraints, ni enfermés. ILS SONT LIBRES !!! Parfois même des hippopotames traversent le camping. Lorsque l’on sait que les hippopotames sont très dangereux…Les éléphants peuvent l’être aussi, lorsqu’ils sentent leurs petits en danger. Mais bizarrement, il n’y a jamais d’accidents. La seule chose regrettable se sont les destructions des cultures, arbres, plantations des zambiens. Les vols des singes redoutablement rapides et espiègles. Cependant, dans ce joli décor, nous retrouvons des déchets laissés à l’abandon, parfois juste à côté des habitations et cultures.

Nous passons de bons moments avec Miriam & Fabian. Discussions et repas communs. Une autre famille d’Orléans, Eric & Pascale avec leurs deux enfants : Pierre (28 ans) et Manon (20 ans), sont également dans ce camping. Une belle famille avec des enfants adorables (curieux, de bonne humeur et ouverts) ! Nous rêvons également de pouvoir partir un jour avec nos 5 enfants, Thibaud, Félix, Léa, Titouan et Lucas, tous ensemble.

Un autre projet un jour ?

Mais pour l’instant la route est à reprendre,…..direction…..le Malawi.

2 réflexions sur “Zambie ou l’art de cohabiter avec les animaux sauvages

  1. Comme d’habitude un beau reportage sur cette vie en Zambie. De quoi vivent ces gens isolés dans des village loin des villes, tel que ce couple d’enseignants ou bien ceux encore plus isolés? je sais ma question peut paraître stupide mais le petit français que je suis qui n’a jamais été en Afrique se pose ce genre de question.

    Nantes s’est vidée davantage. C’est pas le désert africain, mais pas loin 🙂 . Comme d’habitude au mois d’août il ne se passe pas grand chose.

    Une rapide revue de presse de ces derniers jours, même si ces choses semblent vous être à 1000 lieues d’où vous êtes.

    Hongkong : l’aéroport international, occupé par plus de 5 000 manifestants, a été paralysé
    Plus de deux mois après le début du mouvement de protestation, le niveau de violences a augmenté de part et d’autre. Tous les vols au départ de l’aéroport de Hongkong ont été annulés lundi 12 août dans l’après-midi, alors que des milliers de personnes dénonçant les violences policières étaient rassemblées dans le bâtiment. Au moins 5 000 manifestants, selon la police, ont envahi les halls des départs et des arrivées pour un sit-in prolongé, accueillant les visiteurs en scandant des slogans comme « Ne faites pas confiance à la police de Hongkong » ou « Police noire [corrompue], rendez-nous un œil ».

    Paris: Des centaines de proches et de fidèles aux obsèques de Jean-Pierre Mocky
    Une cérémonie religieuse a réuni à l’église Saint-Sulpice à Paris amis et admirateurs du cinéaste, mort le 8 août à l’âge de 90 ans.

    USA:Le milliardaire américain Jeffrey Epstein, accusé d’abus sexuels sur mineures, et risquant la prison à perpétuité, a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de Manhattan où il attendait son procès, samedi 10 août. Un mois plus tôt, le milliardaire avait été arrêté de retour de France et inculpé pour exploitation sexuelle de mineures et pour association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures.
    Des accusations loin d’être inédites. Il y a dix ans, Jeffrey Epstein avait déjà été condamné pour des faits similaires. Pas moins de 40 victimes avaient alors été identifiées et il avait passé quelques mois en prison.

    Italie: Matteo Salvini, un péril pour l’Europe.
    Il souhaite désormais gouverner seul. Mais sa criminalisation de l’aide humanitaire et son programme économique lancent à l’UE un défi existentiel.
    Matteo Salvini veut donc, désormais, les « pleins pouvoirs » pour défier l’Europe. Assis sur un solide socle de popularité en Italie, l’actuel numéro 2 et ministre de l’intérieur du gouvernement Conte – qui vit ses dernières heures – a jugé que, après un an et deux mois de coalition avec le Mouvement 5 étoiles (antisystème), son partenaire, en perte de vitesse, ne lui était plus d’aucune utilité.
    Le socle électoral de son parti, la Ligue (près de 35 % lors des élections européennes du 26 mai) et les sondages favorables, qui se multiplient, lui permettent d’envisager aujourd’hui, en cas d’élections anticipées, de gouverner seul. Une telle configuration, inédite dans l’Europe de l’après-guerre, est de nature à mettre en péril l’essence même de la construction européenne.
    Conformément à son habitude de ne surtout pas hypothéquer l’avenir, le dirigeant d’extrême droite a fait savoir qu’il rencontrerait dans les prochains jours ses éventuels partenaires de coalition, les postfascistes de Fratelli d’Italia et le parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia. Mais d’évidence, si alliance il y a, celle-ci se fera à ses conditions.

    Voilà ce sera tout pour aujourd’hui.

    Je vous embrasse, prenez soin de vous.

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    1. Hello Filou et merci pour cette synthèse des news en Europe. Il est vrai que nous sommes bien loin de tout ça ! Ces derniers temps c’est plutôt les dernières nouvelles sur le Malawi qui nous intéressaient. Remise en question de l’élection du président en mai dernier, détournement d’argent, s’en suit : manifestations dans les villes plus ou moins violentes. Pour l’instant le calme est revenu pour deux semaines, période à laquelle les autorités devraient se prononcer sur la suite politique de ce pays.
      Pour répondre à ta question sur « de quoi vivent les gens dans ces villages si reculés, notamment en Zambie ? » Et bien de cultures/plantations de légumes/fruits/arachides : carottes, chou, pomme de terre, patates douces, arachides, maïs, bananes, coton, oeufs…), de charbon de bois, ….Mais il faut se mettre dans le contexte. Les gens ici, dans les villages traditionnels, vivent de peu. Ils s’auto-suffisent en quelques sortes ou font du troc de denrées. Les habitats sont simples. La vie se passe à l’extérieur, non à l’intérieur. Bien souvent, on survit. Des bises du Malawi et merci pour ta fidélité

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